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Charlie et les partenaires sociaux

mercredi 21 janvier 2015

Très rapidement, les organisations syndicales et patronales ont réagi à l’attentat contre Charlie-Hebdo ainsi qu’aux évènements suivants, en les condamnant et en soutenant les différents rassemblements et la marche républicaine de Paris.

Dès le 7 janvier (jour de l’attentat), la CFDT et la CGT ont appelé leurs adhérents et les salariés à se joindre aux rassemblements organisés partout en France, le soir même.

Le 8 janvier, lendemain de l’attentat, la CFDT, la CGT, la CFE-CGC, la CFTC, la FSU, l’UNSA et Solidaires, ont appelé dans un communiqué commun l’ensemble du monde du travail, ainsi que tous les citoyennes et citoyens, à se rassembler, partout en France, le week-end suivant, pour exprimer leur émotion et leur indignation et défendre les valeurs de la République après l’attentat terroriste perpétré contre le journal Charlie Hebdo et face à tous les actes de violences et d’intolérance. Les organisations syndicales se sont associées à l’appel des partis politiques et des associations pour la marche républicaine.

Le communiqué indiquait aussi :

« Face au déchaînement de violence, nous nous inclinons devant les victimes et appelons tous les citoyens à refuser les pièges des amalgames et les instrumentalisations d’où qu’ils viennent. Face à la haine, notre message est celui de la paix, de la démocratie, de la liberté de penser et de la liberté d’expression et la lutte contre toutes les formes de totalitarisme ».

Les 8 et 9 janvier, se sont déroulés les meurtres de Montrouge et de la Porte de Vincennes, ajoutant le thème du combat contre le racisme aux positions des organisations syndicales..

À Paris, le dimanche 11 janvier, les syndicats ont défilé ensemble. Les secrétaires généraux ou les présidents des confédérations étaient tous présents.
Seule la confédération Force Ouvrière ne s’est pas jointe au communiqué commun tout en appelant à participer aux différents rassemblements et à la marche républicaine de Paris.

Certaines des victimes ou des blessés étaient adhérents et délégués des organisations syndicales.

Les trois organisations patronales, MEDEF, CGPME et UPA, ont également dénoncé l’ignominie de l’attentat contre Charlie Hebdo et se sont associés au mouvement d’unité nationale.

D’abord, le MEDEF et la CGPME ont observé jeudi 8 janvier à midi, dans leurs locaux, une minute de silence à la mémoire des journalistes et policiers tués dans l’attaque de Charlie Hebdo, tandis que l’UPA (artisans employeurs) avait appelé les quatre millions d’artisans et commerçants à se recueillir au même moment.

« C’est la République qui a été attaquée. La liberté de la presse est une composante essentielle de notre démocratie. Nous devons tous être unis face à cette action terroriste », avait aussi déclaré le MEDEF, mercredi 7 janvier, dans un communiqué.

Le MEDEF, la CGPME et L’UPA étaient présents au rassemblement national organisé dimanche 11 janvier.