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Quels emplois en France en 2014 ?

mercredi 13 janvier 2016

En 2014, en France, au sens du BIT (Bureau international du travail), 25,8 millions de personnes occupent un emploi. Le taux d’emploi des 15-64 ans s’établit à 64,3 %, son plus haut niveau depuis 2009. Le taux d’emploi des 15-24 ans est de 28,4 % (+ 0,1 point depuis 2013). Celui des 25-49 ans diminue régulièrement depuis 2008 (-3,2 points depuis 2008) et atteint 80,4 % en 2014. Le taux des personnes de 50 à 64 ans a augmenté de 5,5 points depuis 2008 et s’établit à 58,7 % en 2014. Pour les 55-64 ans, le taux d’emploi est plus fort (+1,4 point en 2014 et +8,8 points depuis 2008).

La durée hebdomadaire du travail est de 37,3 heures en moyenne en France (40,6 heures pour celles à temps complet et 22,9 heures pour celles à temps partiel). Cette durée est largement supérieure chez les indépendants : 53,5 heures pour les agriculteurs et 47,1 heures pour les artisans, commerçants et chefs d’entreprise. Sur une période de 4 semaines, 2 personnes en emploi sur 5 ont travaillé au moins une fois le samedi, 1 sur 5 le dimanche, une sur quatre le soir et une sur dix la nuit. Le travail du samedi-dimanche est plus répandu chez les employés, le travail de nuit chez les ouvriers, le travail du soir chez les cadres.

En 2014, près de 9 personnes sur 10 en emploi sont salariées. Les formes particulières d’emploi (CDD, intérim, apprentissage…) représentent 12,1 % de l’emploi total et 13,6 % de l’emploi salarié. En 2014, 18,9 % des actifs occupés travaillent à temps partiel. Le temps partiel concerne plus les femmes que les hommes : 30 ,8 % de femmes sont à temps partiel contre 7,8 % des hommes. Le temps partiel a augmenté de 1,5 point depuis 2009.

  • 1,6 million de personnes sont en situation de sous-emploi, soit 6,1 % en France au sens du BIT. Il a diminué de 0,1 point par rapport à 2013, pour revenir au niveau de 2009 (le sous-emploi recouvre les personnes qui souhaitent travailler plus).
  • Le halo autour du chômage concerne les personnes qui recherchent un emploi mais qui ne sont pas disponibles, ou qui souhaitent travailler mais qui ne recherchent pas d’emplois (2,4 %).
  • Les personnes inactives qui se situent en dehors du halo du chômage représentent 25,2 % des personnes en âge de travailler.

Parmi les actifs, 10,5 % sont en situation de pauvreté monétaire : dont 37,3 % des chômeurs même si, en 2013, le niveau médian des chômeurs augmente de 2,3 %. Les travailleurs « économiquement précaires » sont ceux dont les revenus annuels d’activité, sont inférieurs au seuil de pauvreté du pays. En 2012, on en compte 4,4 millions en France (6,6 millions au Royaume Uni et 7,6 millions en Allemagne).

La pauvreté monétaire : 8,6 millions vivent en 2013 en France en dessous du seuil de pauvreté monétaire fixé à 60 % du niveau médian sot 1 000 euros par mois. En 2014 l’économie française a manqué de croissance, ce qui a eu pour conséquence, des périodes d’activité de plus en plus courtes pour les précaires et une augmentation de la pauvreté de 0,2 % soit 14,2%. Les pays scandinaves, l’Autriche, la France, les Pays-Bas, ont un niveau de vie moyen élevé et des taux de pauvreté modérés entre 10 à 15 %. En Allemagne, le taux de pauvreté atteint 16 % (En Espagne : 20 % et en Grèce 23 %).

Deux effets peuvent aider à sortir les travailleurs économiquement précaires de la zone à risque dans laquelle les placent leurs revenus d’activités : l’effet ménage et l’effet transferts sociaux.

  • L’effet « ménage » : ceux qui appartiennent à un ménage dont les revenus marchands dépassent le seuil de pauvreté. Ils sont plus nombreux en Allemagne, Belgique, Pays-Bas qu’en France.
  • L’effet « transferts sociaux » : y compris le chômage en France pour les activités réduites et les droits rechargeables, ce qui permet de diminuer le taux de pauvreté des travailleurs économiquement précaires. On passe de 30 % à 22 % après transfert en France.

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