Alors que jusqu’alors patronat et syndicat s’opposaient sur ce terrain, les premiers favorables à une large arrivée de migrants tandis que les seconds redoutaient un dumping social, un accord a été conclu en mars dernier. L’accord propose des critères d’obtention d’un visa pour les sans papiers et des quotas pour les candidats à l’immigration.

En avril, le gouvernement fédéral a ouvert les conditions d’obtention de visas en privilégiant une double orientation : d’une part les ingénieurs, le nombre de diplômés étrangers pouvant être recrutés sera doublé, les créateurs d’entreprises, les scientifiques et d’autre part les emplois peu qualifiés : les salariés agricoles et du BTP et les services d’accueil et l’entretien ménager.

Les 11 millions de travailleurs sans papier seront régularisés progressivement en même temps que les frontières seront rendues encore plus étanches.