CSA a réalisé en mars pour le compte de l’Institut supérieur du travail un sondage sur « le dialogue social ».
Première question :
<< avez-vous l’impression que le dialogue social fonctionne bien ou mal. >>
Réponse : mal, 85%
- Mais quelle représentation du dialogue social se font les personnes interrogées ? Leur a-t-on expliqué ce dont il s’agit ? Qu’est-ce qui fonctionne mal selon ces réponses ?
- On ne sait.
- Les questions suivantes n’éclairent pas cette interrogation. Pas de question sur la négociation, pas de question sur les relations sociales dans l’entreprise.
Deux questions renvoient au dialogue social ou plutôt à son contraire :
<< en cas de grève, les pouvoirs publics et la direction doivent-ils intervenir pour assurer à ceux qui le souhaitent l’accès à leur poste de travail ?>>
Réponse : oui à 68%.
Et une question sur l’amnistie des syndicalistes ayant commis des actes de violence durant un conflit…
Réponse : 49% des répondeurs y étant opposés contre 32% favorables.
Voilà une conception du dialogue social qui privilégie justement l’absence de dialogue : grèves et actes de violences !