Une indemnisation du congé de proche aidant
La mesure principale est l’indemnisation du « congé de proche aidant » (article 45 du PLFSS). Pour aider à la conciliation entre la vie personnelle et la vie professionnelle des aidants qui travaillent (61 %), une indemnisation sera créée qui pourrait être à hauteur de 43 euros par jour pour une personne en couple et 52 euros pour une personne seule, comme l’allocation de présence parentale pour enfant malade. Elle aura une durée maximum de trois mois au cours de la vie professionnelle, pourra être fractionnée en jours ou en semaines et ouvrira des droits à la retraite. Pourront la percevoir les salariés, les agents publics et les non salariés. Ce à partir du 1er octobre 2020 au plus tard. Elle sera versée par les CAF et la MSA, pour un montant estimé à plus de 100 millions par an.
Parmi les autres mesures annoncées, on notera l’augmentation de la capacité d’accueil des « lieux de répit », afin de prévenir l’épuisement et l’isolement des aidants et la mise en place d’un numéro gratuit et d’une plateforme internet.
Quand il s’agit de jeunes aidants encore scolarisés, une sensibilisation du personnel de l’Éducation nationale sera organisée pour repérer et orienter les mineurs aidants ainsi que pour aménager les cours et examens des étudiants aidants.
Un premier bilan de l’indemnisation sera présenté au Parlement pour le 1er janvier 2022.
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Si un congé et une allocation d’une durée maximum de 3 mois seront loin de résoudre les situations d’aidants de personnes dépendantes pour une longue durée, elle est destinée à permettre de passer les périodes particulièrement difficiles, le temps de trouver des solutions plus pérennes. L’ensemble des mesures complémentaires devrait être intégré dans le projet de loi sur le grand âge et l’autonomie qui doit être annoncé avant la fin de l’année.
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