jeudi 28 janvier 2010
Le rapport de l’Observatoire des Zones Urbaines Sensibles de décembre 2009 indique qu’à défaut d’empirer la situation des 4,5 millions de personnes qui y habitent ne s’améliore pas. .
Le cumul des difficultés est frappant : 33% au-dessous du seuil de pauvreté contre 12% en moyenne nationale, taux de chômage de 17% contre 9%, échecs scolaires nombreux.
Mais la situation des jeunes, notamment des garçons, est pire. : leur taux d’emploi et d’échec scolaire est le premier nettement inférieur et le second nettement supérieur à celui des filles. Leur portrait est si négatif que des sociologues et des élus locaux parlent « d’effet repoussoir » des jeunes hommes de banlieue et de risque de radicalisation liés à leur sentiment d’exclusion.
Sensibles. Vous avez dit sensibles ?