La déclaration finale adoptée en fin de congrès montre une vision très pessimiste de la situation internationale et française. L’organisation syndicale, malgré tout, ne veut pas faire preuve de « défaitisme ».
Solidaires confirme son engagement en faveur d’un syndicalisme de « transformation sociale » et de lutte. Elle déclare que son « combat syndical est clairement orienté vers la justice sociale et environnementale, l’égalité, la défense des libertés publiques et individuelles et contre le système capitaliste ». Solidaires se veut particulièrement engagée dans le combat contre l’extrême droite.
Tirant les enseignements de l’échec du combat sur les retraites, Murielle Guilbert, une des deux porte-paroles du syndicat, a apprécié « la capacité du syndicalisme à mobiliser très largement le monde du travail mais pour gagner en rapport de force, il faut plus de grèves sans exclure les blocages ».
Solidaires s’interroge toutefois sur l’évolution du syndicalisme. Posant initialement la question de la recomposition syndicale et un rapprochement éventuel avec la FSU et la CGT, un consensus moins ambitieux s’est dégagé durant le congrès pour porter simplement le débat auprès de ses adhérents dans la prochaine mandature. Une manière de renvoyer la question à plus tard… En effet, un certain nombre d’organisations du syndicat ont fait part de leurs réticences à s’engager dans cette voie de peur de perdre la spécificité « Sud » avec le risque de se faire « avaler par la CGT ».
Une nouvelle équipe du secrétariat national a été élue pendant le congrès par le Bureau national de Solidaires avec une nouvelle porte-parole Julie Ferrua issue de Sud santé sociaux aux côtés de Murielle Guilbert porte-parole sortante.
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