Les plus diplômés (77,5 %) et les hommes (78 %) s’insèrent un peu plus ; les plus âgés ont un taux d’insertion un peu inférieur (73 %) mais avec un emploi durable plus fréquent (62 %). Les femmes, bien que plus diplômées, ont un peu plus de difficultés à s’insérer, en partie en raison d’une orientation professionnelle différente, notamment dans de nombreux pans du secteur tertiaire.
L’insertion dans l’emploi est supérieure dans l’industrie (78 %), la construction (80 %), les transports (80 %), l’information et communication (79 %), les activités financières (79 %), plus faible dans l’accueil et le tourisme (62 %), l’hôtel et restauration (64 %), le commerce et la réparation automobile (71 %).
71 % ont acquis totalement la qualification visée et 7 % partiellement. Et 14 % des contrats ont été interrompus avant la fin, majoritairement par démission, sans généralement être suivis par une reprise d’emploi immédiate : manque d’intérêt pour le contrat, difficultés d’adaptation ?.... Le fait d’avoir acquis tout ou partie de la qualification est favorable à un accès à l’emploi : pour 79 % des bénéficiaires, contre seulement 63 % pour ceux ayant échoué à la validation.
D’où la satisfaction de la plupart de ceux qui sont passés par ce contrat : 90 % pensent que cela leur a permis d’acquérir une expérience professionnelle valable sur le marché du travail, quelle que soit alors leur propre situation. 78 % pensent voir plus clair dans leur avenir professionnel, 68 % que leur situation professionnelle est meilleure que la précédente, …surtout ceux qui se sont insérés à la sortie.
La source : DARES, à lire sur le site du ministère du travail, de l’emploi et du dialogue social