Même si la France n’a que 13,5 % de pauvres (moins de 950 euros pour une personne seule) qu’en Allemagne ( 15,3 %) ou dans l’UE à 27 (16,4 %), cela représente toute de même 8,2 millions de personnes en 2009 et plus qu’en 2004 (12,6 %).
De plus, la grande pauvreté (640 euros par personne seule) est, dans la même période, passée de 2,5 % à 3,3 % de la population totale, soit 2 millions de personnes qui ont peu de chances d’en sortir.
Pourtant, avec la crise déclenchée depuis 2008, l’augmentation de la pauvreté aurait pu être plus importante, si la mise en place du RSA n’avait permis de réduire de 150 000 le nombre de personnes pauvres (- 2 %), effet qu’il faut reconnaître limité. En 2009, parmi la seule population en emploi, 6,7 % est pauvre, phénomène très marqué chez les femmes seules chargées de famille (15 %).