jeudi 28 avril 2011
La confédération syndicale des employés de Suède Unionen a lancé une enquête auprès de ses adhérents afin de préparer les négociations qui se dérouleront .à la rentrée 2011.
Unionen compte aujourd’hui 500 000 membres et espère atteindre les 600 000 dans les années à venir.
Les adhérents ont donné leurs cinq priorités parmi un panel de 17 sujets. Ils avaient également la possibilité de rajouter des points qui n’étaient pas mentionnés.
54% d’entre eux ont jugé que la question du pouvoir d’achat était le sujet le plus important, 52% ont mis en avant la nécessité de bénéficier d’un emploi stable, 41% ont demandé l’augmentation du nombre des jours de congé et 38% ont souhaité une diminution des heures de travail, enfin 35% ont demandé une amélioration du développement des compétences et 35% ont souligné la nécessité de neutraliser les différences discriminatoires de salaire.
Les autres sujets proposés étaient les suivants :
– améliorer les négociations individuelles de salaire
– assurer des garanties individuelles dans les accords
– améliorer l’accès à la prévention en terme de santé
– maintenir un salaire minimal dans les accords
– conclure un accord avec une entreprise d’hygiène et de sécurité
– améliorer les possibilités de partir en pré-retraite
– permettre aux chefs et aux leaders d’entreprise d’avoir plus de formation
– limiter le nombre des heures supplémentaires autorisées
– permettre de prendre un congé professionnel pour essayer un autre travail
– améliorer le salaire parental
– augmenter le montant de l’indemnité de transport.
Selon les différents groupes, les préoccupations divergent. Par exemple, une part plus importante de femmes que d’hommes se déclare préoccupée par la neutralisation des différences discriminatoires de salaire. De même, les cadres et ceux qui gagnent plus de 40 000 sek (4450 euros) ainsi que les moins de 30 ans plébiscitent une individualisation des salaires alors que ceux qui touchent entre 15 000 (1670 euros) et 25 000 sek (2780 euros) souhaitent que le syndicat négocie une garantie individuelle de salaire, et que ceux qui gagnent moins de 15 000 sek (1670 euros) veulent qu’un salaire minimum soit prévu dans les accords collectifs.