C’est deux fois plus qu’en 2009. Le revenu médian des travailleurs pauvres, bénéficiant du RSA activité (en moyenne 170 euros par mois), s’est en effet accru de 18 %.
En revanche, le renforcement du suivi par Pôle emploi, s’il a progressé (32 % des bénéficiaires du RSA y sont inscrits), laisse à désirer, comme celui des départements. D’abord parce que l’afflux de demandeurs d’emploi lié depuis 2008 a submergé le Pôle emploi. Les caisses d’allocation familiales qui gèrent la prestation sont elles-mêmes débordées par les changements fréquents de situation.
Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que l’on ne dispose pas encore de nouvelles évaluations sur l’effet bénéfique du RSA sur le retour à l’emploi.
La généralisation de guichets uniques reste encore une perspective lointaine, comme celle de la fusion du RSA avec la prime pour l’emploi, évoquée pourtant par la ministre des Solidarités, fusion que souhaitait Martin Hirsch et qui lui avait été refusée par l’UMP.
voir le tableau du descriptif des bénéficiaires du RSA au 31 décembre 2010