samedi 4 janvier 2020
Un TMS est un trouble musculo-squelettique, pathologie située au niveau du coude, épaule, poignets et genoux, il affecte les muscles, les tendons et les nerfs. Il aboutit à une incapacité à réaliser certains mouvements. Maladie de plus en plus présente en Europe. En France, elle est en progression constante (+ 18 % par an).
Selon la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts), elle compte pour 85 % des causes de maladies professionnelles reconnues. Enjeu majeur de santé au travail, les TMS représentent, en France, 4 maladies professionnelles (MP) reconnues sur 5. Autrement dit, sur les 112 MP reconnues par le régime général, les TMS sont de loin la maladie professionnelle la plus représentée.
Les facteurs de risque des Troubles musculo-squelettiques : TMS. Le médecin du travail et les intervenants en prévention étudient les facteurs de risque de troubles musculo-squelettiques comme la répétitivité, l’effort, l’amplitude articulaire, l’organisation du travail. Les TMS peuvent être provoqués par :
Les contraintes organisationnelles aggravent les TMS. Ces facteurs reposent aussi sur :
L’âge est responsable d’un vieillissement des structures péri-articulaires : La fragilité physique (diabète, hypothyroïdie, rhumatisme inflammatoire, fatigue, surpoids, baisse de l’immunité) ou la fragilité psychologique sont à prendre en compte dans l’apparition des troubles musculo-squelettiques.
Les TMS les plus courants : le syndrome du canal carpien (compression du nerf médian au poignet), mais aussi les tendinites (mains, bras, épaules), les douleurs dans les doigts, au-dessus du coude, les engourdissements… Ils surviennent le plus souvent au niveau du dos ou des membres supérieurs et touchent les tissus péri-articulaires.
Les différents facteurs responsables des troubles musculo-squelettiques
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Rémunération de la maladie professionnelle : IJ (indemnités journalières). Lorsque le salarié est en maladie professionnelle, il perçoit des indemnités journalières payées par la caisse d’assurance maladie ou par son employeur, en cas de maintien de salaire (subrogation).
La pénibilité, enjeu de premier plan de la réforme des retraites, dont 4 critères sur 10 ont été supprimés en octobre 2017 (port de charges, postures éprouvantes, vibrations mécaniques, risques chimiques), est un enjeu de premier plan de la réforme des retraites avec l’aménagement des fins de carrière. Elle concerne au premier chef les ouvriers, puis les employés de commerce et de services, en particulier des services à la personne. Les salariés qui exercent des fonctions de production, d’installation, de manutention ou de nettoyage sont plus exposés que la moyenne et souvent cumulent plusieurs facteurs. Ce que confirment les nombreuses enquêtes [1].
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Référence