Ils représentent aujourd’hui 40 % des allocataires, occupant de l’intérim, du temps partiel ou des CDD courts. Le dispositif qui favorise, outre le revenu et la reconstitution de droits, les opportunités de retour à un emploi stable, est critiqué pour sa complexité, sujet à l’ordre du jour de la renégociation à venir de la convention d’assurance chômage.
Ces chiffres globaux cachent des situations très diverses : 20 % des allocataires sont à l’origine de 75 % des mois d’activité réduite, pour l’essentiel des intérimaires, dont une partie en a fait un mode de travail et les intermittents du spectacle, avec les surcoûts induits pour l’assurance-chômage. A l’opposé 40 % des allocataires n’ont jamais recours à l’activité réduite. Les 40 % restants mobilisent seulement 25 % des mois d’activité réduite.