samedi 21 décembre 2013
Comme périodiquement, l’enquête internationale PISA 2012 évalue les résultats des systèmes éducatifs de plus d’une cinquantaine de pays.
Pour la France, l’enquête décrit une situation « dégradée », des résultats en recul sur l’enquête précédente qui se caractérisent par :
La conclusion « le système éducatif français fabrique des inégalités », se répète d’année en année sans que l’on perçoive jusqu’à cette date une réaction des acteurs du système comme des responsables politiques et pire sans que l’on perçoive le début d’un processus de changement. De plus en plus de gens sont persuadés que ce ne sont pas les moyens qui sont en cause, mais l’organisation du système et la pédagogie. Mais cette certitude ne crée pas d’action.
Or le problème de l’inefficacité de l’école a des conséquences en aval : les jeunes qui sortent de l’école sans diplôme vont grossir les rangs des demandeurs d’emploi qui ont le plus de difficultés à se faire embaucher, des entreprises ne trouvent pas les qualifiés dont elles ont besoin et plusieurs d’entre elles sont conduites à investir dans la lutte contre l’illettrisme car il pénalise leur productivité.
La panne de l’école, outre son défi à la valeur d’égalité du pays, pèse sur l’économie, les dépenses sociales et la croissance.
(Les initiatives du ministre actuel concernent l’année 2013)