En effet, si plusieurs pays participent au groupe de tête des réussites au bout des 2 ans de formation (Autriche, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni), la France est 3ème avec 61 %, soit 15 points de plus que la moyenne de l’OCDE. Et 3 ans après, elle arrive à la 2ème place avec 77 % de taux de réussite derrière l’Autriche, dont les cycles courts sont la spécialité, et devant la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni. Les autres pays qui disposent de formations courtes et de données disponibles sont à des taux bien plus bas.
Ces taux sont d’ailleurs bien meilleurs pour la France que ceux de réussite en licence (41 % en 3 ans, 67 % 3 ans après). Et en plus, est-il dit par l’OCDE, « l’insertion professionnelle est excellente » car ces formations correspondent bien aux besoins du marché du travail en techniciens qualifiés formés en 2 ans.
La question qui reste, comme la ministre de l’Enseignement supérieur le remarque elle-même, est que ces formations permettent davantage l’accès aux bacheliers professionnels et technologiques avec des conditions de réussite équivalentes à celles des bacheliers généraux qui passent nombreux dans les BTS et DUT mais dans l’esprit de poursuivre ensuite par des études longues.
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Référence
- Ocde – Regards sur l’éducation 2019 : les indicateurs de l’OCDE
https://read.oecd-ilibrary.org/education/regards-sur-l-education-2019_6bcf6dc9-fr#page1