- 4 % des personnes interrogées admettent avoir elles-mêmes perçu un revenu du travail non déclaré.
- Les Européens dépensent chaque année un montant moyen de 200 € en marchandises ou services non déclarés, tandis que le montant moyen annuel perçu par ceux qui effectuent le travail non déclaré est de 300 €.
- 50 % des répondants mentionnent comme raison principale les avantages du travail non déclaré pour les deux parties, 21 % invoquent la difficulté à trouver un emploi régulier, 16 % citent la charge fiscale trop élevée et 15 % font état de l’absence d’autres revenus.
- Les biens ou services non déclarés les plus demandés sont la réfection et la rénovation du logement (29 %), les réparations automobiles (22 %), les services de nettoyage d’immeuble (15 %) et les produits alimentaires (12 %). La réfection et la rénovation de logement (19 %), le jardinage (14 %), le nettoyage d’immeuble (13 %) et la garde d’enfants (12 %) sont les domaines dans lesquels les Européens pratiquent le plus le travail non déclaré.
- Le pourcentage de revenus annuels reçus de la main à la main est le plus élevé dans le Sud de l’Europe (69 %), suivi de l’Europe orientale et centrale (29 %), et le plus bas dans les pays continentaux et nordiques (respectivement 17 % et 7 %).
- Les Français se classent dans la moyenne de l’UE27 et de manière assez proche de l’Allemagne. Ils se distinguent cependant parfois : ainsi ils refusent de répondre (60 %) quand on les interroge sur les montants touchés ; ou ils sont plus indulgents à la fraude au ticket dans les transports publics.
Eurobaromètre « Le travail non déclaré dans l’UE » [1] :
http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/eb_special_419_400_en.htm