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Les clés du social : Prévention des fortes chaleurs et canicules : les recommandations de l'INRS

Prévention des fortes chaleurs et canicules : les recommandations de l’INRS

Publié le 13 juillet 2024 / Temps de lecture estimé : 2 mn

Nous connaissons de plus en plus souvent des périodes de fortes chaleurs, de canicule et le poste de travail de certains salariés est depuis longtemps en atmosphère très chaude. L’exposition à de fortes chaleurs concerne donc de nombreux salariés, de nombreux secteurs d’activité, qu’ils travaillent en extérieur (bâtiment, travaux publics, agriculture, etc.) ou en intérieur (aciérie, verrerie, blanchisserie-teinturerie, cuisine, etc.). L’INRS vient de faire des recommandations aux employeurs pour anticiper des mesures de prévention pour leurs salariés.

Pour une démarche de prévention

Le code du travail est muet sur les problèmes de chaleur et ne fixe aucun chiffre limite. Mais l’employeur a l’obligation de garantir la sécurité des salariés et de protéger leur santé. Car les risques de la forte chaleur vont des nausées aux vertiges, aux pertes de vigilance, au risque de déshydratation et aux coups de chaleur, parfois mortels.

L’INRS incite donc les employeurs à anticiper ces risques. En les identifiant, qu’ils soient dus au poste de travail, aux tâches ou aux locaux. Et, avec le DUERP, en associant les représentants du personnel, les salariés et le SPST (service de prévention et de santé au travail) de prévoir des actions de prévention.

Des recommandations

L’INRS en cite un certain nombre comme exemples :

  • adapter les horaires de travail durant les périodes de forte chaleur, notamment pour les travaux en extérieur,
  • augmenter la fréquence et la durée des pauses,
  • mécaniser certaines tâches,
  • installer des ventilateurs et climatiseurs dans les locaux comme dans certains engins de chantier,
  • prévoir des stores et des zones ombragées,
  • offrir un accès à l’eau ou à des boissons fraîches à proximité des postes de travail,
  • privilégier le travail en équipe pour favoriser une meilleure entraide entre salariés,
  • organiser les secours…

Pour beaucoup de situations, les chiffres de 30° pour les postes sédentaires et 28° pour les activités physiques sont donnés comme repères. Mais cela n’est pas suffisant pour certains métiers si l’humidité, la tenue de travail, la charge de travail, etc. aggravent le problème.



Sans doute certains postes de travail demandent d’autres mesures adaptées à leurs réalités, en plus ou à la place de ces recommandations, jusqu’à, pour l’employeur, arrêter le travail s’il y a danger. Mais il y a déjà dans ces exemples un corpus de base de mesures utiles. Le tout est qu’elles soient discutées en entreprise, qu’elles fassent l’objet d’une information aux salariés, qu’elles soient relayées par les représentants du personnel.

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